Mes recherches concernent les effets des forces adaptatives et non-adaptatives sur l’évolution de l’architecture du génome chez les animaux. Plus précisément, ma thèse vise à définir l’applicabilité générale de l’hypothèse du risque de mutation en étudiant si et comment la taille du génome animal est systématiquement affectée par la variation de la taille effective de la population (Ne). De plus, je m’intéresse à les dynamiques des éléments transposables et à la façon dont leur expansion et insertions sont liées à la taille du génome et à la Ne ancestrale.
Pour aborder ces questions, j’utilise des approches de génomique comparative et de population dans plusieurs taxa, y compris les isopodes Asellidae, les oiseaux passereaux, les mouches Drosophila, les papillons Papilionidae et les fourmis, pour lesquels de nouvelles ressources génomiques sont générées dans le cadre du projet, ainsi que d’autres groupes d’animaux dont les données sont disponibles dans des dépôts publics.