Mon travail se situe à l’interface entre la biologie évolutive et la bioarchéologie. Mon sujet de thèse porte sur l’émergence des races animales modernes, en établissant des liens entre la variation morphométrique des spécimens archéologiques disponibles pour les périodes allant du XVe au XVIIIe siècle, les collections muséales (XIXe et XXe siècles) et les races élevées actuellement. J’utilise des outils morphométriques pour quantifier la variation des restes osseux.
Plus précisément, mes objectifs sont de :
1. Compléter les bases de données existantes concernant la diversité morphologique actuelle ;
2. Étudier l’évolution morphologique des deux derniers siècles pour certaines races bien représentées dans les collections ostéologiques ;
3. Confronter les variations morphométriques anciennes et contemporaines afin de caractériser la temporalité et la vitesse des changements morphologiques résultant des récentes évolutions des pratiques d’élevage et de sélection, dans le cadre de l’histoire des animaux domestiques.