Je m’intéresse à l’éco-anatomie quantitative, méthode discriminatoire qui permet de différencier les végétaux sauvages (poussant en conditions naturelles) des végétaux cultivés (se développant sous l’influence et le contrôle de l’Homme) grâce aux mesures comparatives des éléments structuraux et vasculaires du bois. Mes modèles d’activité sont la vigne (Vitis vinifera L.), l’olivier (Olea europaea L. ssp. europaea var. europaea) et l’arganier (Argania spinosa (L.) Skeels. Afin de permettre une meilleure compréhension de la longue et complexe histoire de la viticulture, je complète régulièrement une collection de référence de charbons de bois de vignes actuelles (sauvages et cépages) qui sert de référence pour une confrontation avec les matériels archéologiques d’époques différentes issus de sites du Midi. Mon travail sur l’olivier et l’arganier est en lien avec l’adaptation de ces deux espèces face aux changements climatiques. Je m’intéresse aussi à la dissémination du pollen de la vigne et de l’olivier. Je participe également au suivi d’une population de vigne sauvage au Pic St Loup (TO-VITIS, OSU-OREME).