Mes activités de recherche concernent principalement l’étude des interactions hôtes-parasites et notamment celles ayant trait aux maladies vectorielles transmises par les moustiques. Je mène ainsi des travaux théoriques sur l’écologie évolutive de la résistance à un pathogène (propagation, effets de l’environnement, effet sur l’épidémiologie). Ils visent notamment à mieux comprendre l’éventuel impact de l’utilisation de nouvelles méthodes de lutte anti-vectorielle (moustiques transgéniques, …) sur l’épidémiologie des maladies vectorielles. Je conduis aussi des travaux expérimentaux et de terrain sur les interactions entre des virus spécifiques d’insectes (les densovirus) et le moustique tigre Aedes albopictus.
Une partie de mes travaux concernent également les aspects sociaux et éthiques de l’utilisation éventuelle de technologies innovantes pour le contrôle de maladies vectorielles (paludisme, arbovirus), certaines d’entre elles soulevant des controverses y compris dans le milieu scientifique.