Les études sur la biodiversité nécessitent souvent un échantillonnage génétique destructif et/ou invasif. Ceci constitue un paradoxe entre le sacrifice de quelques spécimens et la protection d’espèces en voie de disparition. De nouvelles approches sont considérées pour limiter notre impact sur les populations naturelles : utilisation d’échantillons non-invasifs (poils, excréments, ADN environnemental,…) et des collections de musées et d’herbiers. Ces dernières permettent parfois d’accéder à des populations/espèces situées dans des régions actuellement inaccessibles ou éteintes.
L’ADN extrait d’échantillons non-invasifs ou de collections apparaît souvent dégradé, et peut être contaminé par de l’ADN exogène. Il est alors essentiel de travailler dans des conditions strictes (locaux et équipements dédiés, reproductibilité des extractions et amplifications,…). Notre plateforme permet donc l’extraction d’ADN dégradé avec la rigueur scientifique indispensable à l’authentification des résultats (laboratoires pré- et post-PCR physiquement séparés ; locaux et équipement strictement dédiés aux expériences pré-PCR).
Informations complémentaires :
Le plateau ADN dégradé est un plateau mutualisé du LabEx CeMEB. Il est ouvert à toutes les unités de recherche du LabEx, mais également à tous les laboratoires extérieurs du secteur académique et privé.