Lors de cette thèse, je vais étudier le rôle de la structuration spatiale dans l’épidémiologie et dans la (co)évolution hôte-parasite. Dans des métapopulations expérimentales d’un système modèle unicellulaire (une espèce de paramécie (Paramecia caudatum) et une espèce de parasite bactérien (Holospora undulata ou/et Holospora obtusa), je vais manipuler la structure des réseaux et la dynamique d’extinction/recolonisation, suivre la propagation des épidémies et mesurer l’évolution conjointe des traits liés à la dispersion et des traits impliqués dans l’interaction antagoniste (résistance, infectivité, virulence, etc). 
En parallèle, mais avec une approche de modélisation avec un paramétrage spécifique au système, je vais évaluer la prévisibilité des résultats en fonction des différents scénarios spatiaux/écologiques. Ces modèles devront tenir compte de l’impact des éventuels compromis (trade_offs) entre différents traits.
L’originalité ou la nouveauté de ce travail c’est qu’il intègre de la dynamique de métapopulation avec les processus éco-évolutifs qui déterminent la transmission locale et la dispersion globale des infections.